Méditation, action et non action

Méditer sur ses actions ou ses non-actions, en action ou en inactionmal

Aujourd'hui la méditation sur nos actions ou nos inactions. Où que vous soyez, continuez à rester dans l'action que vous êtes en train de faire tout en augmentant l'attention à ce que vous êtes en train de faire (ou ne pas faire). Car bien vivre, c'est peut-être, avant tout, ne pas oublier de vivre l'action au présent.

 

Méditer sur ses actions ou ses non-actions, en action ou en inaction 

Les liens entre méditation et action sont étroits car méditer nous enseigne à mieux agir et parfois à ne plus agir non plus, elle est souvent associée à l'immobilité. Aujourd'hui on s'intéresse à l'idée qu'agir en pleine conscience peut être considéré comme une forme de méditation en action. Qu’introduire de la pleine conscience dans chacun de ses gestes quotidiens, c'est remettre de la profondeur dans nos superficialités, de la stabilité dans nos dispersions. 

 

À quoi peut ressembler cette association de la méditation et de l'action ? Cela concerne, en réalité, toutes les étapes de l'action : l'avant, le pendant et l'après. La société nous incite à nous précipiter d'une action à l'autre alors que ce petit moment de recueillement, entre, permet de savourer pleinement cette action. 

Essayons donc la méditation pendant l'action : penser à se rendre présent à ses actes, ne rien faire d'autres que penser à ce que nous sommes en train de faire. Dans ces moments, s'efforcer de porter toute son attention à ce que l'on fait, en alignant son corps et son esprit. Car agir en pleine conscience est utile pour mieux écouter les autres, mieux ressentir, mieux penser et mieux agir...

Peut-être regretterons-nous de ne pas avoir compris à temps qu'il s'agissait aussi d'instants de vie et que tous sont bon à prendre et merveilleux à traverser. Alors, plutôt que de fuir automatiquement, pourquoi plutôt ne pas prendre le temps de méditer sur ce qui nous est arrivé et envisager ce que nous pourrions faire ? 

Quand je m’y suis mis quelquefois à considérer les diverses agitations des hommes et les périls et les peines où ils s’exposent dans la Cour, dans la guerre, d’où naissent tant de querelles, de passions, d’entreprises hardies et souvent mauvaises, etc., j’ai dit souvent que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre. (Pascal)

 

Un Podcast de l'émission Grand bien vous fasse - France Inter